Les 3000 kilomètres parcourus jusque-là nous ont bien barbouillés. Nous abordons cette ville fantastique complètement en vrac. Nous convenons de ralentir pour mieux appréhender les nouveaux rythmes scolaires. Les visites sont donc secondaires. 
Avec cette nonchalance toute tropicale, nous traînons entre la chambre d'hôtel - classe d'école, la piscine - cour de récré et quelques spots cariocas. 

Rio d'en haut : le fantastique Paõ de Asúcar et son téléférique centenaire, que certains rechignent à emprunter préférant escalader la paroi rocheuse. Le gigantesque Christo Redemptor et sa minuscule chapelle, au sommet du Corcovado anciennement le "pic de la tentation", l'occasion d'une mémorable demande en mariage (préparez-vous à la future union des JJ) !

Rio d'en bas : la mythique plage de Copacabana pour une première caipirinha, puis sa vie nocturne, une rue animée, un chef toqué cuisine dans la rue, des enfants jouent au foot entre les voitures, des anciens jouent aux cartes, ça parle fort et ça rigole. Rio est une ville colorée, voire carrément bariolée. Il y a du street-art à cada esquina. Tous les styles se côtoient, de la fresque urbaine au graphisme géométrique. L'éventail architectural est aussi large, influencé par un demi millénaire d'histoire du Brésil : des maisons coloniales, des vieux palais portugais, des ruines et pourtant à vendre, des buildings de standing avec piscine, salle de sport et gardiens et des favelas accrochées aux collines où zigzaguent des escaliers décorés, et une cathédrale conique aux airs psychédéliques.  

Rio du dimanche : une balade dans le quartier de Santa Teresa, ambiance lounge samba dans le parque das ruinas, magnifique belvédère sur le Paõ de Asúcar depuis un kiosque d'artiste. Et aussi une fiesta improvisée au pied d'une église, par les amis de la panthère, les fêtards sont donc en
tenue féline de circonstance

Quand je vais à Rio...

post by Elsa.