Arrivée nocturne par le train qui se dandine. 
Le lendemain, la ville est animée par le Día de la Madre, avec des spectacles d'écoles, des enfants en costumes folkloriques, des chants, des guirlandes et une grande loterie pour faire gagner aux mamas des couvertures (ah, les boliviens et les couvertures... L'accessoire de mode locale). Sur un petit étal improvisé, je farfouille dans les trésors locaux et dégote LA carte de la fête des mères, colorée, pop-up et kitch à souhait comme j'aime. 
Puis nous partons vers le cimetière des trains, vestiges de la grande époque des chemins de fer du temps des mines, le facteur de développement du pays. On déambule et escalade des locos à vapeur, des wagons à charbons, de la tôle rouillée, une balançoire improvisée. 
Bon, on est quand même venus ici pour le salar, le grand salar d'Uyuni.
Comment dire.... C'est indescriptible tellement c'est époustouflant. Tout blanc, je veux dire TOUT blanc. 12000 km2 de sel. De 30 cm d'épaisseur sur les bords, jusqu'à 50 mètres au milieu. Pas de route, seulement des traces de roues parfois, de-ci de là. 
Notre chauffeur Bernardo nous explique. Les ojos del salar, des petits puits d'eau oú l'on plonge son bras à la quête de cristaux d'une pureté géométrie incroyable. L'île Incahuasi sortie de ce panorama immaculé, couverte de cactus géants. Il y a un hôtel fait de sel, "un hôtel tout en sel ?! Et il y en a un tout en chocolat ?" Ethan 
Encore une fois la nature nous épate.

post by Elsa.