Sur la ruta del fín del mundo, à l'entrée du fjord de Última Esperanza (dernier espoir), nous découvrons nos premiers horizons Pacifique. Nous débarquons à Puerto Natales, par la terre, nous en repartirons par la mer. 
Le choc thermique ! En terres australes, aux portes de l'Antarticque, nous dormons dans une cabane en bois et en tôle (à des années lumières des recommandations de l'ademe ), sous les hospices du Quijote Patagónico. Une terre exposée aux vents entêtants, par chance nous ne tournerons pas braques, le soleil nous accompagne. 
Qui dit port dit bateaux. Je me régale les pupilles et use l'objectif lors d'une errance dans le cimetière des bateaux. Certaines épaves servent d'abri désossé à quelques infortunés. 
Lors d'une escapade à vélo, nous découvrons les anciens frigos, transformés en splendide hôtel de luxe. La sociedad exploradora de la tierra de fuego s'est installée là il y a cent ans, développant les activités de matadores (abattoirs) et frigorificos pour le compte des grands éleveurs de moutons de Patagonie. Des emplois à la pelle pour des centaines de chiliens et chiliennes dans ces territoires hostiles et un embarcadère dédié à la sortie de l'usine, pour charger la viande et la laine en partance pour le reste du monde.
Une autre virée, à cheval celle-là, nous amène sur les hauteurs locales déguisés en gauchos. C'est marrant, notre guide a un petit d'air de Sancho Panza....
Entre les intenses séances de classe, Zia jalouse les uniformes des collégiens et Ethan profite d'un skatepark de malade ! Nous, les grands, profitons des merveilles gastronomiques locales : déguster du saumon patagonique, du cordero asado, du lièvre ou de l'araignée géante de mer dans un restaurant container ! 

post by Elsa.

playlist : Guaranteed de Eddie Vedder (soundtrack from Into the Wild)