Nous voilà dans la capitale, fondée par Mendoza (souvenir des Cités d'Or). 
Cette ville bouillonne, elle n'en finit pas de se construire, des briques creuses partout, des immeubles abandonnés même pas finis... La folle circulation routière, le trafic incessant, les klaxons. "Si t'as ton Klaxon qui ne fonctionne pas ici, t'es mort !" Antoine. 
Tiens, en parlant de mort... Antoine se lance à vélo et en solo (enfin avec un guide, mais sans la famille) sur la ruta de la muerte. Son retour ultra tardif nous vaudra une vraie belle frayeur.
Entre 3650 m et 4100 m d'altitude, La Paz développe son réseau de téléfériques . Le rouge, le jaune, le verde et bientôt le blanco, le naranja, le café, le céleste... On se croirait au ski .
On a visité le musée de la coca, où on parle de Coca-Cola et de boisson française, des mineurs encore et de banquiers américains. On y apprend que cette plante (décrétée diabolique en 1569 par l'Eglise) est un symbole des peuples andins, aux vertus magiques, médicinales et sociales; tellement importante pour les mineurs que le prix de la feuille de coca est indexé sur le prix des minerais. 
Nous logeons au-dessus du marché des sorcières, qui recèlent toutes sortes de grigris et autres bizarreries aux vertus très peu expertisées, comme des fœtus de lamas séchés 
La Paz n'est pas une ville très paisible... Nous fuyons nous mettre au vert vers le lac Titicaca. 

post by Elsa.